Je pense pas qu’il existe un feeling plus beau que l’amour.
Des feelings, il y en a des tonnes.
Des merveilleux pis des nuls aussi.
Mais l’amour c’est mon préféré, surtout depuis que tu me l’as fait découvrir.
Je savais pas trop ce que c’était jusqu’à temps que je sente tes doigts frôler ma peau et y laisser un trace brûlante.
Brûlante de désir, brûlante d’espoir.
Quand t’as ouvert tes bras pour m’inviter à venir m’installer contre ton coeur, c’est le mien qui s’est réveillé.
Il s’est mis à battre beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que d’habitude.
Pourtant il a l’habitude d’être un peu gêné.
Il prend pas beaucoup de place et il est très silencieux.
Mais cette fois-là, il a décidé qu’il en avait assez d’être éteint.
Il voulait aller retrouver le tien.
Sous ton t-shirt.
Sous ta cage thoracique.
Il voulait comprendre celui qui lui faisait cet effet-là.
Tu m’as souri après.
Comme si tu savais.
Tu savais que quand tes bras se sont refermés autour de ma taille, je me suis sentie plus vivante que jamais.
Je me suis sentie à ma place pour la première fois de ma vie.
T’as rien dit.
T’as souri, pis c’était ben assez pour moi.
Tout ce que je voulais c’était un peu de temps avec toi et j’ai eu encore plus que ça.
C’est pas juste tes bras que tu m’as ouvert, c’est ton cœur pis tout ton être au complet.
En entier, avec tous ses recoins pis toutes ses cachettes.
Tu m’as offert la place que j’ai longtemps désirée.
Tu m’as permis de te montrer ce qui se cache dans ma tête depuis une éternité.
Je t’ai montré qui j’étais, comment j’étais pis pourquoi j’étais.
J’en avais tellement besoin, si tu savais.
J’ai été chanceuse de tomber sur toi.
Ou malchanceuse, ça dépend comment on voit ça.
Parce que maintenant je suis accrochée à toi.
T’es comme une drogue.
T’es comme mon ventolin.
J’ai besoin de toi pour respirer.
Même ma mère le dit.
Quand t’es pas là, je m’éteins.
Mais quand t’es là, je suis plus allumée que jamais.
Parce que je t’aime.
C’est aussi simple que ça.
Merci pour tout.
Merci de m’avoir montré que le monde est pas aussi laid que je le pensais finalement.
Que malgré ce qu’on peut penser, il y a toujours un peu d’espoir.
J’arrêterai pas de le dire: t’es mon petit miracle.
Mon miracle à moi.
Je suis chanceuse.
Parce que j’ai l’impression d’être le tien aussi.
Ensemble on rayonne.
Parce que l’amour, c’est magique.
Pis nous deux, ensemble, c’est encore plus que magique.
C’est beau.